La multiplication de la population de singes à Phetchaburi est entrée dans une période critique, obligeant le département des parcs nationaux, de la faune et de la flore sauvage et de la conservation des plantes (DNP), aux côtés des habitants locaux et des principales parties participer, à développer en collaboration une stratégie à la fois compatissante et efficace pour répondre à cette préoccupation urgente en matière de faune et de flore sauvage. Non seulement cette prolifération de primates atteste de la délicate symbiose qui existe entre les communautés humaines et animales, mais elle nécessite également une approche intégrée pour un équilibre durable.
Aujourd’hui, la quête de l’harmonie entre la population humaine dans la province de Phetchaburi et les troupes de singes toujours plus nombreuses est devenue un défi écologique de premier plan. Pour gérer la situation, les tactiques sont axées sur le bien-être des animaux tout en sauvegardant les intérêts et la sécurité de la population. Il s’agit d’un exercice de responsabilité et d’attention, qui reconnaît la valeur inhérente de la faune et de la flore sauvage ainsi que les besoins des habitants.
Depuis lors, les efforts déployés sont multiples : la modification de l’habitat, les programmes d’alimentation visant à détourner les singes des zones peuplées et les campagnes d’éducation du public pour favoriser une meilleure coexistence. En effet, l’objectif ne consiste pas seulement à supprimer le pic numérique des singes, mais à cultiver un environnement de cohabitation qui minimise le risque de conflits et permet de préserver la biodiversité.
Sommaire
L’initiative de relocalisation des singes
Le projet de réinstallation des singes est une réponse stratégique visant à remédier à la situation pénible rencontrée par la population locale et les touristes liés à la présence de singes dans les zones fréquentées par les humains. À cet effet, un plan global de relocalisation a été élaboré et doit être mis en œuvre progressivement. Il s’agit du transfert sans cruauté des primates dans un nouvel habitat spécialement conçu pour répondre à leurs besoins naturels et favoriser un comportement plus proche de celui des animaux vivants dans la nature.
Dans le cadre de cet effort délibéré, le centre d’élevage d’animaux sauvages de Huai Sai a été désigné comme l’endroit idéal pour cette opération. Situé dans le district de Cha-am, dans la province de Phetchaburi, le centre dispose d’une vaste superficie de 7 000 mètres carrés et a été méticuleusement préparé pour servir de sanctuaire pendant la période de transition. De plus, l’environnement du centre est doté d’éléments imitant leur milieu naturel pour assurer une adaptation parfaite des singes au cours du processus de réinstallation.
La création du centre témoigne d’un engagement profond en faveur de la coexistence entre l’homme et la faune sauvage, tout en préservant le bien-être de toutes les parties concernées. La mise à disposition des singes d’un espace dédié, à l’écart des établissements humains, permet de réduire les conflits et d’améliorer la qualité de vie générale dans les régions concernées, et donc d’améliorer l’expérience des résidents et des visiteurs. A travers cette stratégie de relocalisation, les efforts de collaboration et la vision de la préservation de l’équilibre délicat de l’écosystème sont mis en évidence.
L’impact sur la vie locale et le commerce
La situation de la surpopulation des singes dans la province de Phetchaburi a un impact significatif sur les activités locales. La population de singes, qui s’est aventurée au-delà de son habitat naturel, a transformé en terrain de jeu les façades commerciales et les magasins situés au pied du mont Wang. Les conséquences de cette situation sont graves : les dégâts matériels, la destruction des toits et l’agressivité accumulée envers les humains, y compris les attaques contre les habitants et les touristes, ainsi que le vol endémique de nourriture. La gravité des blessures est montée en flèche, entraînant une recrudescence des plaintes auprès des autorités compétentes. En raison de ces troubles, certains propriétaires d’entreprises sont contraints de déménager, tandis que les résidents locaux, y compris les étudiants, doivent affronter le vol de dispositions et les menaces qui pèsent sur leur sécurité physique. D’autre part, des touristes sont tentés d’éviter les zones trop fortement peuplées en singes pendant leur séjour de 3 semaines en Thaïlande .
L’amélioration du bien-être des singes
M. Atthaphon Charoenchansa, représentant du directeur général du DNP, a présenté l’achèvement imminent d’un enclos pour les singes ; il s’agit d’un effort louable mené par la Wildlife Friends Foundation. Dans cette structure spécialisée, des arbres artificiels fourniront de l’ombre et un abri aux singes, tandis que des cordes seront installées pour faciliter les balançoires et un vaste plan d’eau conçu pour favoriser le plaisir aquatique des singes.
La construction de la cage est axée sur la simulation de l’environnement naturel des singes dans toute la mesure du possible, pour réduire au minimum le potentiel de stress des animaux. Pour enrichir encore cet habitat, des palourdes, un élément privilégié du régime alimentaire des singes, y sont intégrés. L’observation continue du comportement des singes dans cet environnement permet de procéder à des ajustements et à des améliorations en temps opportun, ce qui garantit un hébergement temporaire qui se rapproche de leur environnement sauvage.
Les réactions proactives et réfléchies de Phetchaburi vis-à-vis du problème environnemental suggèrent une volonté profonde de favoriser la coexistence avec la faune locale, tout en accordant la priorité au bien-être de la communauté et des animaux. La démarche ne se limite pas à la gestion d’une population croissante de singes ; elle vise à créer un équilibre harmonieux qui profitera à tous les habitants de la province, à court et à long terme. Il s’agit d’un exemple fort de développement durable et de cohabitation pacifique entre l’homme et la nature, qui sera suivi par de nombreux autres lieux dans le monde.
